Parce qu’il implique de nombreuses responsabilités et un budget non négligeable, amener son chien en maison de retraite peut parfois décourager plus d’un pensionnaire. Pourtant, des solutions existent pour garder « Médor » à moindre frais…
Selon une étude récente, près de 60% des personnes résidant en maisons de retraite possédaient un chien avant leur arrivée. Qui mieux qu’elles, dans ces conditions, savent combien leur cher petit animal peut occasionner de soins et de frais ! On estime d’ailleurs à près de 600 à 800 euros par an (source l’Express) le budget qui lui est consacré. Avec environ 17 millions de chiens et de chats en France, c’est pratiquement un foyer sur deux qui est concerné par ce type de dépenses. Habitués à acheter nourriture et matériel ainsi qu’à prodiguer des soins d’hygiène et consulter si besoin le vétérinaire, les pensionnaires devront bien évidemment continuer à ce rythme une fois installés dans leur nouvelle maison de retraite.
Assurance d’un côté, récupération de l’autre, permettent de faire baisser la facture annuelle
Il s’agit là de ne rien négliger ni oublier: Le matériel de base étant, la laisse, gamelle, corbeille,jouets, nourriture, vaccination, puce d’immatriculation, ainsi que les frais de santé sachant qu’un animal vieillissant coûte plus cher…Or une assurance santé, comprise entre 10 et 25 euros par mois, peut permettre de réaliser certaines économies. Pour les plus démunies, il existe également des dispensaires dans les principales villes de France offrant la possibilité de faire vacciner, stériliser ou tatouer leur chien. Par ailleurs, pour l’alimentation, préférez toujours l’achat en gros : les paquets de 15 kilos de croquettes vendus chez l’éleveur ou en grande surface reviennent bien moins cher à la fin du mois qu’un simple paquet de 5 kilos. Et permet de réaliser jusqu’à 10% d’économie. Sans compter sur la possibilité de récupérer régulièrement auprès du personnel de cuisine, os et déchets.
De même pour la toilette, si le tarif d’une toilette chez un spécialiste coûte environ 15 euros, optez pour la bassine adaptée, le shampoing anti-parasite et la serviette afin de ne pas importuner vos voisins. Un brossage quotidien ainsi qu’un bain régulier permet de réduire considérablement le temps et l’argent consacré à votre cher petit compagnon de vie. Ainsi, en utilisant ces quelques astuces (récupération de déchets, soins personnels, assurance santé) la présence de « Médor » ne devrait en aucun cas vous coûter plus cher qu’à la maison.
Bonjour,
Je souhaite monter un projet au seins de notre Etablissement pour adulte en situation d’handicape. Justement adopter un chiot Labrador pour pourvoir l’emmener dans l’Etablissement au quotidien.
Le chien sera uniquement à ma charge et à mes frais.
J’aurais besoin de plus de renseignements :
Qu’elle sont les conditions : hygiènes… les Vaccins (la rage obligatoire ?). Comportement du chien, doit il être évalué ?. Une assurance spéciale ou/et son assurance personnel.
Bien sur tous ceci avec l’accord de la direction.
Bien cordialement
Faire entrer un animal de compagnie en maison de retraite est possible mais quelque peu problématique. Si 50% des établissements le permettent, il faudra toutefois respecter les consignes internes de la maison de retraite. En effet, Il n’existe pas d’interdit absolu en la matière, tout dépend du règlement intérieur de l’établissement. Cette question sera donc réglée au cas par cas. Pour cela, vous devrez rencontrer le directeur de la maison de retraite concernée.
En tout état de cause, pour être accepté en maison de retraite, l’animal devra suivre des normes d’hygiène strictes : être tatoué, vacciné et vermifugé. Il devra également être régulièrement lavé et brossé par son maître ou par un tiers responsable, et porter un collier anti-puces.
En théorie, le patient doit être en mesure de le sortir plusieurs fois par jour pour ses besoins, ce qui suppose qu’il soit en état de le faire, toutefois, des aménagements peuvent être mis en place avec le concours du personnel ou de la famille. Le souci de l’établissement sera, avant tout, d’éviter les nuisances pour les autres pensionnaires.
En ce qui concerne son comportement, il est évident que si le chien entraîne des nuisances telles que des aboiements intempestifs, excréments, etc., il pourra être exclu de l’établissement.