Plus qu’un animal de compagnie, le chien devient un guide pour les malades de Parkinson.

Véritable guide au service de son maître, le chien d’assistance vient faciliter la vie du sénior atteint de la maladie de Parkinson dans tous ses gestes quotidiens, à domicile ou en maison de retraite.

Après avoir reçu une solide formation de 24 mois, le chien d’assistance choisi pour ses qualités d’adaptation et sa docilité, est alors capable de rendre une multitude de services à son maitre atteint de la maladie de Parkinson. Ainsi dressé pour ouvrir une porte, rapporter un objet, empêcher la personne de chuter ou prévenir d’un danger, le chien va faciliter considérablement le quotidien de la personne âgée. Outre sa présence rassurante, il permet d’entretenir la forme et la mémoire comme on l’a vu pour les malades d’Alzheimer, il oblige à des promenades régulières, de sorte que le sénior se sent de moins en moins seul, et de plus en plus utile. Des vertus thérapeutiques largement démontrées.

Un coût hélas élevé mais des résultats convaincants

Parce qu’il fait l’objet d’un dressage complet et approprié, notamment par le biais de l’association Handi-Chiens, le chien d’assistance coûte cher, jusqu’à 12 000 euros. Mais il peut également être dédié à l’ensemble des résidents d’une maison de retraite. Les conditions requises pour obtenir un chien d’assistance sont: La motivation, un handicap adapté, l’absence d’allergie et avoir un minimum de mobilité pour pouvoir s’en occuper. Une fois adopté, il va de soi que ce merveilleux compagnon devient alors les mains et les jambes parfois trop vacillantes de son maitre, capable d’ intervenir pour prendre des objets et alerter en cas de chute.

Là encore, les personnes âgées qui possèdent un chien le savent bien, leur petit protégé constitue une présence irremplaçable, une écoute et une stimulation à toutes épreuves, parfois le seul véritable ami…